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Mystique

by Hatim

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1.
Ça pue le mytho dans leur vidéos, on n’a pas les mêmes idéaux, Car vu d’en haut, on n’a pas le même but. Pendant que les clowns se donnent en spectacle, ligne de conduite toujours respectable, Soledad et Fils du Béton ressent bien l’uppercut. J’ai le Rap qui fracasse, tu te tracasses, tu jacasses mais entre nous y’a une classe d’écart. Je frappe l’Etat, Manuel Valls, la flicaille et les laisse à la case départ. Je casse des bars sur la tête à Elisabeth Levy. Fuck les FEMEN qui jouent les chiennes sur le banc du KKK! Ratatatata dans la tronche à Soral, les reubeus jètent l’éponge pour sa chorale. Marine orgasme pour l’électorat. Elle est belle la France et la farce Hollande dans la Chance au chanson. BHL dans la danse mouille comme une garce sur du papier Canson. Le beat, c’est mon rythme cardiaque vite. Synonyme de cataclysme. Je rêve de carjacking. Quand il s’agit d’un bourge qui préfère faire un tour en gova avec des petites chattes fachos vite!j’ai les clefs d’une Cadillac qui s’appelle Christine.
2.
La mifa 03:12
Kiffe kiffe le riff de la guitare glauque comme le récit de ma vie garçon! Faut que je tisse ma toile comme la mygale. Fuck le jaloux grossit comme l’ami Carlos. Sauf que je m’en bats les couilles de percer. Je mens pas, mental débrouille mon frère, c'est pas que je m'en fous des sous, mais soulé par les faux plans, le rap, les poulets! Représente mes gars, mes zoulettes qui galèrent à payer leur loyer. Maigre salaire, pour vivre au foyer. Y’a comme un hic faudra qu'on m'explique! Leur pilule, pas très comestible l’écart des classes. Sacré comédie. Ils brassent des liasses. Accro aux lobbies. Aperçus dans la nécrologie, le droit est mort je pratique l'autopsie. Tous froid et gore sous le monoxyde. Asphyxie. Choc! Coma collectif! J’invoque le Grand Esprit du Hip Hop! Je ressuscite la plume de Hitchcock. Marine Le Pen une poupée d’ébène que je manipule pour qu’elle se coupe les veines, que ces batards ressentent toutes les peines. de tous les nôtres qui souffrent d’ulcères, qui se foutent en l'air quand la coupe est pleine. Je couperais la tête de Sarko, Hollande qu’ils se réincarnent en moutons pour que ça recommence. Le jour du Eïd tu trouves ça comment? pas halal? C'est chaud comme dans une romance. Morano, vieille fille de joie à la relance en manque de client dans une maison close, suceuse de buzz comme en saison rose. Je libère mon Moi quand ma raison cause… Je repars de plus belle, le récidiviste Mon seul crime c’est de penser comme un activiste Ça c’est pour mes potes qui me parlent de fortune Qui pensent qu’a leur dièse que la BAC importune. Qui dans leurs galettes, vomissent leurs fèves, Jamais corrompus, comme au quai des orfèvres… Qui braquent tout ce qui bougent sans péta les leurs. Principe de bonhomme, la médaille d’honneur! Je suis loin de tout ça. Je suis pas un gangsta man C'est juste mon flow que tu ressens quand t’as mal. Te la joues pas homophobe quand t'avales. Voilà mon kiffe sur riff comme Santana. Dark est la boucle de la prod à RuffWeiler. Je lâche la muselière de tout mes Rottweilers. Chien de la casse, la rage d’un punchlineur. Du sang sous les cernes frérot, pas de blushliner. C'est pour la mifa, mes potos, mes locos et mes chicas qui portent la croix ou la kippa, la djellaba, athée ou antifa. Faut qu’on mette le cap sur leurs villas. Solidaire pour un putain de coup d’état. Je veux pas de fachos à côté de moi quand j'organise ma vendetta.
3.
C'est le retour de flamme pour les batards. J’rappe pour tout mes barbares. C'est pour toutes les mères qui vont voir leur gadjos qui purgent peines au placard. Des tripes pleines de courage, fou de rage, je ken les pourraves. Hourra qui s’inventent un vécu, véhicule un message tout nase. Outrage! A tous ces chiens de l'assemblée (blé) qui votent des lois qui m'ont semblé (blé), Handicaper tous mes semblables, toi même tu sais on se bousille la santé. ça se casse le dos à l'usine. Esclavage moderne. J’hallucine. Il n'y a rien qui suscite la jalousie et pourtant on s'envie ma cousine. Les temps sont durs, peu solidaire, on se fait la guerre. La rue à sa loi tribale, je regarde à tribord. Pour moi c'est mort, si je manie mal. Pas de sentiments pour les gens cleans pour des centimes. On te dévore comme des cannibales, ça change d'apparence comme le Manimal : serpent, vautour ou hyène assoiffée. Je bosse mes 16 sous prétexte, les MCs perdent leur temps à swagguer. Je rosse le mic et le beat sur scène, invite moi toute la soirée! j'viens kicker sur les claps à Saga Prod. Libère tout mon shakra. Tu connais toute la saga. (gars!) tout les chacals grognent. C'est le retour de flammes, ça crame va le dire au man man! Préviens le 18 oui vlà les pyromanes man! ça souffle sur la braise tous les jours on aspire au mal man! On immole leurs élus, leur sénat pleins de mythomanes man! C’est le retour de flamme, ça crame va le dire au man man! Préviens le 18 oui vlà les pyromanes man! ça souffle sur la braise tous les jours on aspire au mal man! On immole leurs élus, leur sénat pleins de mythomanes man! l'Enfer est sur terre. Frère nous y sommes! Eglises sataniques en cruciforme Les vices sarcastiques. l'Antéchrist fils du diable en uniforme. Le minot portent la croix, on le crucifie. C'est le moyen que la dalle justifie. Juste je me fie à la tâche des doyens, j’ai la rage des aryens, pas de justice si ces païens continuent à brandir leur torche avec laquelle ils s'éclairent leur porches. Tous la belle vie, ils nagent sur l'or pendant qu'on manque de lumière juste ici, de chaleur. va leur dire à ces railleurs qu’on a le cuirassé des forces libres, pour les terrasser. Aucun de ces porcs n'a le cuir assez solide pour résister au rôti. Choriste j’ai du coffre comme Pavarotti. C’est mieux que leur flute à jouer, démagogie. Si je rentre dans leur game je serais leur tamagotchi. Epoque abyssale, dresse le gouvernail! Bisou amical de Judas le Gouverneur. C’est la khizou amigo à se planter sous l'erreur. C’est, c’est, c'est le retour de flamme… Je perds mon temps dans le haram comme si je n'avais pas d'âme. Avant que j’affronte la tombe, que je rende des comptes c’est le vacarme. Chaque seconde, c’est une bombe qui gronde dans ma tête. Faut que je trouve le Salam. Sa Salam y’a pas plus luisant, plus puissant comme arme que le Qalam! C'est le retour de flammes, ça crame va le dire au man man! Préviens le 18 oui vlà les pyromanes man! ça souffle sur la braise tous les jours on aspire au mal man! On immole leurs élus, leur sénat pleins de mythomanes man! C’est le retour de flamme, ça crame va le dire au man man! Préviens le 18 oui vlà les pyromanes man! ça souffle sur la braise tous les jours on aspire au mal man! On immole leurs élus, leur sénat pleins de mythomanes man!
4.
Les temps sont durs hier, on a buté Charlie. L'émotion trahie la raison? La lutte est salie. Dorénavant rien ne sera plus comme avant, mais ça a permis à des journaux dans leurs com à vendre Entre les lécheurs de bottes, Le patriote, le mouton, le bobo, l’antisémite et l'islamophobe. On nous voit comme des intrus, hélas, dans ce pays faut que j’argumente. Je me méfie de la compassion quand elle l'instrumente. Je ne veux pas être obligé de me justifier et qu'on impose un mode de pensée insensé et de jouer les justiciers. J'ai du respect pour la vie, j'ai peur des flammes. J’ai foi en Dieu frérot donc Paix à toutes les âmes. Mes propos choquent autant qu'une caricature. l'Occident a toujours jugé les autres cultures d’immatures. La notion du sacré est propre à chacun ; Chacun sa vision, ses codes, ses modes et son pot à chagrin. Je refuserai la haine d’une esquisse raciste, insolente autant que les idéaux d'une doctrine injuste et violente. Je m'interdis la haine, elle est un boomerang, elle mène à l'abîme, jusqu'au sang, J'en ai vu se ronger les ongles. J'en entends dire “Ici, c'est la France bordel!” Mais putain, rien n'est statique, sinon c'est la danse post-mortem. C'est la loi naturelle, toutes les contrées évoluent, sauf l'esprit des fachos qui ont jeté leur dévolu. Mais où est, mais où est, mais où est Charlie ? Mais où est, mais où est. Mais où est Charlie ? Mais où est où est où est où est où est où est où? mais où est où est où est mais où est Charlie? Que tous les beaufs se rassurent, je ne serai pas là sinon sous nos djellaba ni C4 ni Kalashnikov. J'ai appris le salam loin de leur théologie. Ma religion m’a toujours amené la paix au logis. Aussi, le terrorisme répond à l'impérialisme, au pillage qui se matérialise via le capitalisme colonialiste, financement de l'Occident, aux pays du Golfe. Sur le terrain matte le massacre de ceux qui obéissent du colt. ça renversent des régimes, ça s'approprie les terres. Mensonges-médias dont on sait qui sont les propriétaires. 2015, une fenêtre sur l’époque. sépulture sur laquelle flotte le faux drapeau du choc des cultures. Tables d'écoutes, RG, attentats déjoués. L'opportunité pour celui qui a une carte à rejouer. Dans les sondages, tout pour l'unité nationale à la 11 septembre. Je vois qu'ils sont lâches dans leur démarche à la conséquence terrorisante pour restreindre la liberté dans une société du contrôle, là où j'ai du mal à émerger. Je suis ni Charlie, ni Charlot, ni Charlie Ingalls, ni Kouachi, ni Dieudo, ni Marine gars! Je suis Frère de Soledad, MC Garrincha. Made in favelas et fier de ma rime sale. Matte mes textes, je caresse personne dans le sens du poil, dans le sens où tu vois ces vérités héritées de ceux qu'on appelle les sales métèques.
5.
Mystique 04:06
Je remonte le temps au point de départ le Big Bang, l'atome au centre du néant lévitant. Vibrations cosmiques, le logos, un Titan « Kun » dit Dieu, la parole, le son Om évidant. L'oeil perçant agit sur la matière, La pensée, flux électriques, éclairs de plumes qui lacèrent. Océan primordial, Hatoum Rê, Brahman. Hatim né du vide serviteur de Rahman. Tout vient du noir, comme le temple d’un foetus. Fils d'Adam fait d'argile, le temps d’un vécu, condamné à enterrer ses proches, partagé entre la peine et le chagrin, à tuer son frère à l'image d’Abel et de Cain. Séparé de la source, loin de la terre mère, Le savoir se puise du sein de la Eve maternelle. Je mène ma quête quand je jeûne la peau sur les os. naufragé comme l'Arche, à flot sur les eaux. Pachamama, dame Nature, mère Gaïa, en harmonie comme les premiers prêtres Maïas. Foi, croyance pragmatique, Troisième oeil, chakras, Karma d’Ibrahim Abraham Brahma. L'existence secret de Polichinelle un fragment de Sumer, le message originel, Gilgamesh toute épopée est mortelle. Un cerveau pour seul arme, pouvoir dans le cortex. Le savant déchu joue l'archange du livre d’Enoch. Le choix, ses conséquences, sa balance dans le livre des morts. Palestine exilée comme Ismaël revendique sa terre à son neveu Israël. Préparez les cottes de mailles car la vie c’est du coriace. Gaza au cœur meurtri David versus Goliath. Mystique... Mystique... Exode, Babylone, oppresseurs, râtisseurs d’émeraude. Architecture Salomon le bâtisseur. Dresser les dômes qui canalisent l'énergie. Seul le présent existe quand j'analyse l'inertie. Les prières s’envolent quand elles émanent du focus. La voie la terre est le miroir de la position du lotus. Le moi est un univers comme l’a dit Socrate, loin du confort des passions aristocrates. Moutons de Panurge indécis face aux bergers. Ramener l'épée comme le Messie face au clergé. L'empereur du dragon a brandi sa flamme politique à sa guise le décret du ciel lui est toujours prolifique. Autodafés, inquisiteurs, croisades, héritage sauvée par une baleine de la noyade. D'or est le silence sur le Mont Tor. Le dhikr se répand dans tout mon corps. En éveil l'amour inonde le cosmos. Le front à terre amène, Amon en osmose, Les mains vers le ciel. Je demande de l'espérance, Je m’annihile devant lui lors de mon expérience. Chacun son Tao, j’ai mes sourates, d’autres les mantras. Je ressombre dans le chaos, trop faible ma succube excelle dans le tantra. Plaisir charnel qu’un regret alimentera. Mystique... Mystique...
6.
Jeu d'enfant 02:10
Depuis 9.9, quoi de neuf? De l’eau a coulé sous les ponts. 57 gravé sur le mic prêt à shooter tous les sons. J'entends les jaloux roucouler. J'aime me défouler, débouler, dépouiller les poulets. Soulé des fouilles et couper des couilles. Tous les jours, savoure la foi pour survivre. Prépare toi, écarte toi, de l'amour, de la soie pour que tu vives. Ivre de vie. On a pris de la bouteille. On kiffe la vie, On kiffe la weed. On vide la bouteille. Rap mal placé, barbes mal rasées, gars blasés, carnassiers, cadenassés dans une flaque d’acier. Oh OK, j'ai mes prods dans le lecteur Pour l’inspi, je m'inspire de la vie des nôtres dans le secteur. Je te sers le fond et la forme du fond de la gorge. Du bon j’élabore. Du son, j’ai la donne. Au fond c'est la bonne! Je rentre en cabine. Je gaze quand c’est carré. Mic branché, paré. Je clash vents et marées. (...) Kickeur de frappe à la Canto. Dealeurs de phases sous le manteau. Je reprend le flambeau, je braque les wacks et le rap d’éléphanteau! Oeil de pirate sur le bandeau. Rambo! mission de commando. Quand au clandos je représente les fantômes qui aux yeux de l’État ont le bon dos. Tantôt je chante, il en faut sans que j’exagère! Franco, je scande sans faute, tant que j'exacerbe. Sans commentaires leurs infos mentent, peu sincère. Sans sommation, leurs flics offensent aux tazers. Pudique, j’ai mis fonction primaire du mic. Jonction meurtrière à la Public Enemy. Ludique, unique génie. J'ai quoi te régaler, Fils! je squatte la galère. Stoppe ton manège, Fuck ton manéci'. ça vient de la SONACOTRA, Zone à quotas zonard COPA, cocards gros, matte mon argot. Molard au mollah Soral collabo. Pol Pot, je boycotte le porc et Coca Cola.
7.
Ma plume 03:01
Ma plume pleure au pupitre en soprano. De l'encre rouge sang pour voir par l’oeil d'un taureau, insaisissable des cornes, mon récit mélodieux dans le décor, nuancé de blanc et de noir comme des notes de piano. Andiamo. Sur le papelard l’almanach. On dit un mot au papa à la mama : « Ti amo ». J'ai craché mon stress dans le ventre d’une loque. On suffoque tous enchainés admirant les ombres de marionnettes. Au fond d'une grotte, la flamme du sorcier, un artifice. Libéré de ses chaînes Spartacus éventre le ventriloque. On court vers la liberté comme des antilopes, sans jamais s'essouffler, même sous l'oeil du prédateur. Je me méfie de la plume des rédacteurs. Charlie Hebdo a trempé la sienne dans le poison des sénateurs. Être au volant de sa vie ne suffit pas. La route reste indécise comme un de ces sit-com. Ils m'ont poussé à boire de la cigüe, ennemi de leur Colisée. Le démon de Socrate me hante, récit angoissant. Je suis l'albatros de Baudelaire, qui marche en boitant. Une fois sous l'eau, ma plume me redresse pour un bol d'air. Ils m’ont poussé à boire de la cigüe, ennemi de leur Colisée. Le démon de Socrate me hante, récit angoissant. Je suis l'albatros de Baudelaire qui marche en boitant. Une fois sous l'eau, ma plume se redresse pour un bol d'air. Ma plume gronde au pupitre comme un ténor. Tel Icare, la chute me rappelle le commun des mortels. La suite c'est le deuil dans la chanson. L'orgueil, c'est se couper les ailes dans son ascension. Je me rapproche de Dieu dans le silence comme Moïse sur le mont Sinaï. Mes fautes commises pèseront sur le pont Sirat. Palestine crucifiée, balistiques injustifiées. Israël enfonce le clou : Ponce Pilate. Je mène une danse indienne sous le regard de la brise, laisse. J’suis le seul à trouver de la beauté même dans la tristesse. Si tu songes au rêve American Beauty, Moi je t'offre une rose pleins d'épines African Fugees. Gardien d'un troupeau de lettres s'en allant paître sur des terres arides. Je suis le berger en quête de sah. Pas de bananes dans mon verger, mon roseau plie sans jamais se rompre même sous une tempête de sable. Ils m'ont poussé à boire de la cigüe, ennemi de leur Colisée. Le démon de Socrate me hante, récit angoissant. Je suis l'albatros de Baudelaire, qui marche en boitant. Une fois sous l'eau, ma plume redresse pour un bol d'air. Ils m’ont poussé à boire de la cigüe, ennemi de leur Colisée. Le démon de Socrate me hante, récit angoissant. Je suis l'albatros de Baudelaire qui marche en boitant. Une fois sous l'eau, ma plume se redresse pour un bol d'air.
8.
L'étranger 04:05
Mon amour est si loin de mes yeux que c'est toute mon âme qui s'égare Entre mon cerveau et mon cœur, c'est 3 000 bornes qui séparent. Hoche la tête, coche l'été sur le calendrier. ma mystique est lunaire fréro, je sors mon scaphandrier. Navigateur sur une marée haute de souvenirs. La biture me troue. Avide, la vie dure m’éprouve, aride. Parvis, hardi j'ai l'habitude de tout. Ma racine épouse l'horizon comme la figure de proue. Je suis banni comme un métèque dans une cité gréco-romaine. J’ai du nif comme Hannibal, je capitule welou! Citoyen de seconde zone, ma rancœur se nourrit de l'histoire dans un art peu académique, se console. J'ai le droit du sol, mais bloqué au ras du plafond de verre. Frère! On ne veut pas des rats du bas fond. Dans le château ça fait crier la marquise Marianne, surtout quand ils viennent à la nage du détroit de Gibraltar. Et si le Qatar, les rincent à l'or noir, accorde-moi le fait que l'argent gomme le racisme lâchement. On survit sur le fil du rasoir. Bon qu’à faire tourner la roue de l'industrie comme des bêtes de foire. C'est pas en quête de gloire que nos anciens brandissent la mémoire. Emmenez-moi, moi je préfère mon bled deux fois! les fachos portent le niqab laïque comme éthique, tolèrent peu ma religion. moi je suis comme l'éclipse solaire. Entre le soleil et la lune. On m'appelle l'étranger au pays de l'oseille . Une dune de sable recouvre ma foi. Une fois à Tanger, je revis, je retrouve ma voie, mes sens me rappellent toutes les couleurs de la misère. L'odeur du Tiers-Monde inhalée. Le son de l’Adhan résonne dans mon âme kidnappée comme un janissaire. Fès et ses remparts, fils de la Médina, je kiffe me ressourcer à l'ombre dans une prairie de la Robia. Entre les champs de lhandiyas, plaisirs sucrés, dala3. silence sur fond de criquets... alors bela3! Je retrouve la mif. Tu sais comment qu’c’est... je descends pas souvent reufré je vais pas romancer. J'ai le cœur brisé quand je vois des proches qui manquent à l'appel, j'ai manqué leur Janaza dont j'entends la pelle. Le soir, Mauvaise habitude comme nourrice gars, je traîne le vice du touriste comme la turista. j’suis le pauvre qui s’la joue Jet-Set Vodka, cabaret. Chichons, nichons, disons. Je suis plutôt mal barré. Je kiffe mon bled à en mourir mais pas plus de trois semaines. Deux fils, deux cultures forment une pelote de laine. Ils s'entremêlent quand je tire sur une des deux. Autour du cou, ça fait un noeud. de Metz à Fès khalass rien n'a changé. Peu importe où que j’aille je reste l’étranger. Fi bled elghorba. u lah fi bledi, thama u lah na, Rani barani.
9.
10.

credits

released March 2, 2024

Calsino Music Records

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all rights reserved

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about

Soledad Metz, France

Soledad est un groupe de rap originaire de Moselle, crée en 2010 et composé de Hatim (MC), de K-Listo (MC et beatmaker) et de Saphy (MC).
En 2011 ils sortent leur première mixtape, suivie d’une deuxième mixtape #JeSuisFrereDeSoledad en janvier 2015.
Aujourd'hui Soledad vous présente leur album « Frères de Soledad »
Sma3 Escucha Écoute !
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